La méditation est bénéfique :
– pour le mental : anxiété, dépression, stress, burn-out, insomnie, concentration, attention, mémoire, hyper-activité, addictions, peurs, phobies, colère, lâcher-prise, ancrage, procrastination
– pour le physique : douleurs, inflammations, hypertension, diabète, vieillissement cellulaire, action sur le système immunitaire, neuro plasticité
-pour le développement personnel : confiance, estime de soi, relation, compassion et auto-compassion, communication, performance, prise de décision
Idées reçues au sujet de la méditation de pleine conscience :
La méditation est une réflexion approfondie ?
En réalité, dans la méditation de pleine conscience, l’attention n’est pas portée sur la réflexion intellectuelle ou l’élaboration conceptuelle, mais sur le ressenti non verbal, corporel et sensoriel.
La méditation consiste à faire le vide dans sa tête ?
L’essentiel du travail consiste non à faire taire le bavardage de l’esprit, mais à ne pas se laisser entraîner par lui, en l’observant au lieu de s’y identifier. L’objectif est de se rapprocher d’une « conscience sans objet », où l’esprit n’est engagé dans aucune activité mentale volontaire, mais tente de rester en position d’observateur. Ce n’est donc pas une absence de pensées, mais une absence d’engagement dans les pensées.
La méditation est une démarche religieuse ?
La méditation de pleine conscience permet de développer et tester au quotidien un outil de régulation attentionnelle et émotionnelle, au-delà de toute forme de croyance !
La méditation est un peu comme la relaxation ou la sophrologie ?
Dans la méditation de pleine conscience, on ne cherche pas à atteindre un état de détente ou de calme particulier (certaines séances peuvent au contraire être difficiles ou douloureuses), mais juste à intensifier sa conscience et son recul envers ses expériences. Par exemple, plutôt que de chercher à ne pas être en colère ou triste, on tend à observer la nature de ces émotions, leur impact sur le corps, les comportements qu’elles déclenchent. Donner ainsi un « espace mental» à ses émotions négatives permet d’être à l’écoute des ses besoins, en leur permettant d’exister et de s’exprimer sans être amplifiées par la répression (ne pas les autoriser) ou la fusion (ne pas s’en distancier).
© Yoga bulle 2009