Cet article s’inspire des enseignements de Thich Nhat Hanh dans son ouvrage Pas de boue, pas de lotus (Éditions Belfond, 2014), qui explore comment accueillir la souffrance pour mieux cultiver le bonheur.

Cultiver le bonheur, la bienveillance et la gratitude : une nécessité face à l’impermanence et la souffrance

Dans un monde en perpétuel changement, où tout est transitoire et impermanent, il est essentiel de cultiver les émotions et les pensées constructives. Le bonheur, la bienveillance et la gratitude ne sont pas de simples concepts abstraits, mais des choix conscients qui permettent de mieux vivre les aléas de l’existence. Plutôt que de laisser la souffrance et les émotions désagréables prendre le dessus, il est possible d’arroser les graines de bienveillances et gratitudes, comme nous l’enseigne Thich Nhat Hanh dans son livre « Pas de boue, pas de lotus ».

Ce livre m’a beaucoup touchée et confirmé l’importance de prendre soin de la souffrance quand elle est là et de cultiver la bienveillance. Cette approche a profondément résonné avec les ateliers d’auto-compassion que je transmets, où nous apprenons avec beaucoup de sécurité à accueillir nos difficultés avec douceur et compréhension.

Accepter la souffrance pour mieux la transcender

Thich Nhat Hanh rappelle que la souffrance est une composante inévitable de l’existence. Cependant, elle peut être un véritable maître si nous savons l’accueillir avec bienveillance. « Parvenons à reconnaître la souffrance et à l’accueillir pleinement en examinant attentivement ce qu’elle a fait naître : nous pourrons nous défaire des habitudes qu’elle nourrit et en même temps trouver la voie qui mène au bonheur ». Cette approche nous invite à changer notre regard sur nos difficultés et à voir dans chaque épreuve une opportunité d’apprentissage.

Dans cette perspective, plutôt que d’alimenter la colère, la haine ou la tristesse, nous pouvons choisir de nourrir en nous la compréhension, l’amour et la compassion. Il ne s’agit pas d’ignorer les souffrances, mais d’en prendre soin et même les embrasser si cela nous est possible, comme une maman prend soin d’un tout petit quand il pleure. Plus nous cultivons la bienveillance envers nous-mêmes et les autres, plus nous favorisons notre propre apaisement intérieur. Je pratique l’auto-compassion en pleine conscience depuis 2015 et depuis que j’ai découvert cette ressource, je me sens nourrie par la compassion et la gratitude tous les jours, et j’en ressens les bienfaits qui grandissent de plus en plus.

La pleine conscience comme outil de transformation

L’un des moyens les plus efficaces pour cultiver des émotions et pensées constructives est la pleine conscience. Souvent, notre esprit est dispersé entre le passé et l’avenir, entre les regrets et les anticipations. Or, « le processus de soin de nos blessures commence à partir du moment où nous inspirons en pleine conscience ». En portant attention à notre souffle, nous réunissons notre corps et notre esprit dans le moment présent, réduisant ainsi le bavardage mental et la confusion.

Pratiquer la respiration consciente permet de retrouver un état d’apaisement et de clarté. Plutôt que de prendre des décisions sous l’emprise de la peur, de la colère ou de l’anxiété, nous agissons avec plus de discernement et de sagesse. L’énergie de la pleine conscience nous aide à prendre soin de nous-mêmes et nous aide a accueillir nos émotions et nourir nos besoins.

La gratitude comme moteur du bonheur

Outre la pleine conscience, la gratitude est une autre clé pour nourrir notre bonheur. Prendre le temps d’apprécier ce que nous avons, plutôt que de nous focaliser sur ce qui nous manque, change profondément notre perception du monde. Chaque jour, nous avons l’opportunité de reconnaître la beauté de la vie, ne serait-ce qu’à travers de petits instants : un sourire, un moment de calme, une parole réconfortante.

En cultivant la bienveillance envers nous-mêmes et autrui, nous contribuons aussi à créer un environnement plus harmonieux. Lorsque nous semons des graines d’amour et de compassion, nous participons activement à un cercle vertueux qui bénéficie à tous.

Si vous souhaitez découvrir comment ancrer la bienveillance et la gratitude dans votre quotidien, je vous invite à expérimenter l’auto-compassion à travers un atelier découverte du programme d’auto-compassion en pleine conscience MSC.

Conclusion

Face à l’impermanence, cultiver le bonheur, la bienveillance et la gratitude est un choix conscient qui transforme notre manière de vivre. Inspiré par les enseignements de Thich Nhat Hanh, ce processus passe par l’accueil des difficultés, de la souffrance, la pratique de la pleine conscience et l’attention portée aux émotions constructives. En nourrissant ce qui nous fait grandir, nous trouvons en nous la capacité à embrasser la vie avec plus de sérénité et d’amour.

Et si vous avez à cœur de mettre plus de bienveillance dans votre vie, la formation d’autocompassion que je transmets permet de refaire des connexions neuronales, d’ancrer de nouveaux circuits et de ressentir ses bienfaits dans son quotidien. Venez l’expérimenter avec un atelier découverte offert.

Référence bibliographique : Nhat Hanh, Thich. Pas de boue, pas de lotus : la fleur du bonheur. Paris : Éditions Belfond, 2014.

 

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